RDV à partir de 17h, pour une assemblée générale en extérieur au bord de la Lauquette à Villefloure, précédée d’un temps de collecte de graines et d’une balade botanique !
Depuis plusieurs années, le changement climatique menace l’ensemble de la biodiversité, y compris les végétaux. Les sécheresses plus fréquentes et intenses, les vagues de chaleur et les modifications des régimes pluviométriques mettent à rude épreuve la capacité de survie des arbres et arbustes de façon générale.
Avec le lancement de la démarche “Végétal local” en 2015, il a fallu redécouvrir et perfectionner un savoir-faire et des techniques qui avaient presque entièrement disparus en France (sauf pour quelques espèces d’arbres) consistant à collecter des fruits et des graines directement en milieu naturel.
Avec le changement climatique, La reprise des végétaux après la plantation devient plus délicate
La reprise des végétaux après la plantation devient plus délicate, avec des taux de mortalité potentiellement accrus. Et cela fragilise les efforts de reforestation et de restauration des haies champêtres, pourtant essentiels pour lutter contre l’érosion, préserver la qualité de l’air et de l’eau, et favoriser la biodiversité.
Face à ce constat alarmant, il est urgent d’agir et de repenser nos pratiques pour favoriser la résilience des végétaux face au changement climatique.
Dans ce contexte, les collectivités, les agriculteur.rices, les citoyen.ne.s et les entreprises peuvent contribuer à la restauration de nos arbres et de nos haies champêtres en :
Adaptant les choix d’espèces aux conditions climatiques locales : Opter pour des arbres et des arbustes naturellement présents dans la région, car ils sont mieux adaptés aux stress environnementaux et nécessitent moins d’arrosage.
Favorisant la diversité des essences : Ne pas se limiter pas à une seule espèce, mais diversifier la palette végétale pour augmenter la résilience des plantations face aux aléas climatiques.
Soutenant le développement de pépinières locales : La filière de production est naissante, il est aujourd’hui nécessaire que les utilisateurs s’engagent en privilégiant les végétaux produits localement.
Contribuant à la préservation de la biodiversité locale. Les plants d’origine locale sont porteurs d’une diversité génétique unique qui est essentielle pour le maintien de la fonctionnalité des milieux naturels. Les haies champêtres ne sont pas constituées que d’arbres et d’arbustes mais d’un ensemble vivant (animaux, bactéries, champignons, flore) formant un écosystème complexe et riche. C’est l’adaptabilité de cet ensemble qui est en jeu.
Préservant la diversité génétique des plants notamment en privilégiant des plants Végétal local : Une diversité génétique importante permet aux populations végétales de mieux s’adapter aux changements environnementaux. « La marque Végétal local garantit que les semences et plants (ligneux et herbacés) sont sauvages et indigènes, issus de collecte en milieu naturel dans chaque aire biogéographique en France. Cette marque est adaptée aux exigences de la restauration écologique, de l’agroécologie, de l’agroforesterie et du génie écologique.» 1
La marque végétal local, Garantir et préserver la diversité génétiqueGarantir et préserver la diversité génétique, c’est l’objectif de la marque Végétal Local 3.
La Marque Végétal local2 est un outil de traçabilité des végétaux sauvages et locaux. Sauvages ? Ces végétaux sont issus de collectes en milieu naturel, ils n’ont pas subi de sélection par l’homme ou de croisement, ils sont naturellement présents dans la région d’origine considérée. Local ? On se réfère ici à la notion de région écologique, ou région biogéographique, région d’origine du végétal : là où il a été collecté. 11 grandes régions écologiques ont été définies dans le cadre de la marque (indépendantes des régions administratives) et permettent de justifier la notion de « local ».
La marque a été créée par un collectif d’acteurs de l’environnement en réponse à un appel à projet du Ministère de l’Écologie et déposée en janvier 2015 à l’INPI. Elle s’inscrit dans la stratégie nationale pour la biodiversité. Elle est aujourd’hui une marque collective de l’OFB. En plus de l’OFB, l’animation technique de la marque continue à être assurée par les trois réseaux qui ont créé la marque en 2015 : les Conservatoires botaniques nationaux, l’Afac-Agroforesteries et Plante et Cité.
En plus de privilégier des plants locaux, d’autres pratiques, avant et après la plantation, peuvent contribuer à améliorer la reprise des végétaux. Les principaux éléments limitants sont l’eau et le sol. Il est important de réfléchir à la façon de mieux gérer l’eau et de prendre soin du sol.
Protéger et améliorer la santé du sol : Apporter de la matière organique permet d’améliorer la rétention d’eau et la fertilité du sol. Le paillis organique, comme les feuilles mortes, la paille ou le broyat de bois, aide également à protéger le sol de l’érosion, à conserver l’humidité et à évite la pousse des herbes concurrentielles au pied des jeunes plants.
Pratiquer un arrosage raisonné : Arroser abondamment et peu fréquemment plutôt que superficiellement et souvent permet aux racines de s’enfoncer plus profondément et de mieux résister à la sécheresse. Par ailleurs, un arrosage excessif peut lessiver les nutriments du sol.
Optimiser la restauration du sol et la gestion de l’humidité, des eaux de pluie et de ruissellement en s’appuyant sur des pratiques telles que l’hydrologie régénérative (Keyline Design)4 en travaillant à optimiser l’utilisation et le stockage de l’eau dans les sols avec l’arbre et le relief.
En adoptant une approche globale qui combine l’utilisation de plants locaux, une plantation rigoureuse et soignée, et une gestion durable de l’eau et du sol, nous pouvons contribuer à la réimplantation de haies champêtres plus résilientes face au changement climatique.
Les arbres jouent un rôle vital dans le maintien de l’habitabilité de notre planète ! Alors planter local, c’est peut-être une modeste façon de s’autoriser à se projeter dans un avenir plus attrayant !
L’association Arbres et Paysages de l’ Aude, avec la collaboration de la chambre de l’Agriculture de l’Aude et le SMMAR, organise la semaine de l’Agroforesterie, du 22 au 28 juin 2024, à destination des agriculteur.rice.s (en formation ou installé.e.s) et toute personne intéressée par la démarche.
Cette action a pour objectifs de :
Valoriser et s’appuyer sur l’expérience et l’expertise des agriculteur.trice.s qui ont mis en œuvre des pratiques agroforestières
Permettre aux participant.e.s de découvrir de façon concrète les pratiques agroforestières en lien avec les différentes filières agricoles
Partager des conseils et des pratiques autour de la mise en place et l’entretien d’une haie champêtre
Favoriser l’interconnaissance entre les acteurs de l’agroforesterie du département
Elle s’articule autour d’ateliers et de visites de projets d ’implantation de haies champêtres dans et autour de parcelles agricoles.
C’est des chroniques radio réalisées grâce au soutien technique de la radio RCF Pays d’Aude , un rendez-vous mensuel autour de notre vision de l’arbre champêtre, du paysage et des pratiques agroforestières !
Et aussi, le magazine consacré à l’environnement coproduit par des associations/institutions audoises. Et nous sommes de la partie ! Ce magazine est coordonné par le CAUE de l’Aude.
Des émissions diffusées par RCF Pays d’Aude , Radio Ballade, Contact FM, Ràdio Lenga d Òc Narbona et Radio Marseillette.
L’occasion pour nous de vous proposer d’explorer des thèmes en lien avec notre quotidien professionnel ou de vous faire découvrir des initiatives -Coup de cœur- en lien avec nos valeurs.
Les associations Arbres et Paysages 11 et Nature et Progrès 11 proposent pour cette nouvelle édition de célébrer nos forêts !
Nos forêts sont menacées. Le manque d’eau et les canicules répétées les affaiblissent et les rendent vulnérables. Dans ce contexte, comment concilier notre besoin de ressource en bois et la nécessité de préserver ces espaces de nature foisonnant de vie et essentiels au bon fonctionnement des écosystèmes globaux.
Lors d’une conférence programmée à 14h30 dans l’amphithéâtre du lycée, deux voix complémentaires pourront nous éclairer sur cet enjeu : celle de Gaëtan Du Bus de Warnaffe du Réseau pour les alternatives forestières et Philippe Falbet du fond de dotation, Forêts préservées.
Et aussi :
zoom sur la participation des étudiant.e.s du BTS GPN (Gestion et protection de la nature) du lycée charlemagne avec :
Un stand sur la Régénération Naturelle Assistée (RNA) d’une Haie/ L’association AP11 a accompagné les étudiant.e.s sur un projet de RNA au domaine viticole du Lycée, sur les parcelles de Cazaban. Au abords des vignes, un talus diversifié présente de nombreux ligneux dépérissant formant un linéaire discontinu par des zones herbacées. Les étudiant.e.s ont mis en place un ensemble de stratégies de soutien à la RNA tel que des andains, des perchoirs et des bande de semis de ligneux. Un travail de marquage des différentes zones de RNA a déjà été réalisé au printemps 2023. Une mini-maquette permettra aux étudiant.e.s de présenter ce projet au public.
Un Stand de découverte du Putois, issu d’un projet tutoré, BTS GPN 2ième Année / Le putois n’est plus considéré comme une espèce nuisible depuis cet été mais son statut reste fragile. L’objectif de ce stand est donc de mieux le faire connaître et de le conforter dans la liste des espèces utiles pour les écosystèmes notamment forestiers . C’est également l’occasion de valoriser le travail des étudiant.e.s (cartographique, piégeage photo…).
Vente de Nichoirs et Photos naturalistes pour la récolte de fonds afin de financer le voyage d’étude et les sorties-terrain des étudiant.e.s.
La fête de l’arbre, c’est aussi un grand marché de qualité, avec notamment de nombreux pépiniéristes offrants une gamme de plants variée et très complémentaires en termes de variété et d’adaptabilité aux différents sols et climats.
Plus d’information sur le site de Nature et Progrès 11 ICI
L’occasion pour l’équipe de vous présenter les différentes missions de bénévolat (récolte de graines, préparation des lots, chantiers de plantation, chantiers d’entretien, de taille etc.) !
Dans la lancée, nous vous proposons un premier atelier de récolte de graines champêtres, le samedi 23 septembre à Durban-Corbières (graines qui seront distribuées à nos pépiniéristes partenaires afin de produire des arbres robustes face au changement climatique, matériel fourni).
Une collation est prévue en fin de soirée. Afin que nous puissions vous accueillir au mieux, inscrivez-vous si vous souhaitez nous rejoindre : LIEN D’INSCRIPTION !
Et RDV, dans nos locaux, au 9 boulevard Marcou à Carcassonne 😉
La fête de l’Arbre se prépare autour d’un menu sain et copieux. Cette année, nous inviterons le public à explorer le rôle de l’arbre face aux enjeux alimentaires actuels (famine, malnutrition et risque de pénurie alimentaire globale).
Avec un Zoom sur les jardins forêts et l’agroforesterie syntropique
11h-12h30/ Un atelier d’échanges de pratique
Animé par Tangi Gourmelon de l’Association Paysarbre et par AP11 autour de la création d’écosystèmes arborés nourriciers (jardin forêt, forêt comestible…) et en présence de personnes et de structures ayant déjà engagé une réflexion et/ou la conception d’un projet de ce type.
Pourquoi participer à un groupe d’échanges de pratique ?
Echanger sur ses pratiques, partager ses interrogations
Favoriser l’expression des difficultés rencontrées sur le terrain et élaborer des pistes de solutions
Développer ses savoirs
Prendre du recul
Impulser une dynamique collective
14h-16h / Une conférence sur l’Agroforesterie syntropique
Proposée par Anaëlle Thery, Chercheuse, formatrice et expérimentatrice passionnée
L’agroforesterie syntropique vise à créer des agro-écosystèmes productifs et résilients, en s’inspirant des mécanismes des écosystèmes naturels.
L’agriculture syntropique ou agroforesterie successionnelle est née au Brésil. Elle a été conceptualisée dans les années 80 par Ernst Götsch, agriculteur et chercheur suisse .
La syntropie signifie tendre vers l’organisation et la complexification du vivant, à l’inverse de l’entropie, qui est un phénomène tendant au désordre, à la destruction, à la simplification. Chaque espèce du vivant a une fonction et une place, elle s’organise naturellement et tend vers un processus énergétique positif. Le travail va donc constituer à accélérer les processus naturels.
Pour Anaëlle, l’agroforesterie syntropique est une démarche d’observation et d’expérience, une vision du monde qui fait basculer tête en bas l’intelligence trop assurée de l’homme moderne.
Histoire de vous mettre en appétit, n’hésitez pas à jeter un oeil sur le site d’Anaëlle Théry , https://joala.fr/
Le programme complet de la fête de l’Arbre, ICI Si vous souhaitez bénévoler, RDV sur le site de Nature et Progrès 11 : Un encart dédié au bénévolat a été mis en ligne ICI.
Notre assemblée Générale se déroulera au domaine de Fraisse à Leuc : un centre équestre qui se situe à 14 kilomètres au sud de Carcassonne et s’étend sur 140 hectares de bois, de prairies et de cultures gérés selon les principes de l’agroécologie, https://domaine-de-fraisse.com/.
Participer à notre AG , c’est :
Découvrir la dynamique globale à laquelle vous participez ou pourriez participer
L’occasion de se rencontrer et de mieux se connaitre
Créer du lien pour optimiser nos actions et faire face ensemble aux enjeux sociaux et environnementaux actuels
Au programme :
17h00 Visite du domaine
18h00 Assemblée générale statutaire ludique et dynamique
20h30 Apéritif dinatoire offert par l’association, afin qu’il y’ ait de quoi boire et à manger pour tout le monde, nous vous invitons à vous inscrire ICI (pensez à signaler un régime particulier ou une intolérance ou…)
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